Les conditions de remboursement des bandelettes utilisées avec les lecteurs de glycémie pour les diabétiques de type 2 ont été modifiées en février 2011 avec une limitation de la prise en charge à 200 bandelettes par an.
La HAS met en ligne une fiche de bon usage sur « l’autosurveillance glycémique dans le diabète de type 2 » en attendant la recommandation intitulée « Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type 2 », inscrite à son programme de travail. Elle précise les indications, rythme et modalités de prescription de l’autosurveillance glycémique.
L’autosurveillance glycémique (ASG) n’a d’intérêt, chez un diabétique de type 2, que si elle est susceptible d’entraîner une modification de la thérapeutique. Elle doit s’inscrire dans une démarche d’éducation du patient sur ses objectifs glycémiques et les décisions à prendre lors d’une dérive glycémique. Elle est utile lorsqu’une insulinothérapie est en cours, prévue à court ou moyen terme ou lorsque le traitement médicamenteux comprend un sulfamide ou un glinide avec un risque d’hypoglycémies. Si l’objectif glycémique n’est pas atteint et que l’observance n’est pas satisfaisante, l’ASG peut s’avérer utile pour démontrer au patient l’effet de l’activité physique, de l’alimentation et du traitement médicamenteux.
Le taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c), mesuré tous les trois mois, reste primordial pour apprécier l’équilibre glycémique.